La surchemise

En direct des dressings US

Encore une histoire qui pourrait nous venir des États-Unis, puisque ce vêtement semble avoir été directement inspiré par les chemises/vestes des treillis des Battle Dress Uniform des soldats américains. La surchemise a donc débarqué dans les vestiaires masculins dans les années 90 et ne l’a plus quitté depuis. Elle bénéficie même d’un regain d’intérêt ces dernières années. Attention à ne pas la confondre, même si celle-ci aussi peut être portée à la façon d’une surchemise, avec la chemise “carreautée” en laine canadienne, bien plus ancienne et plus rustique.

Ce qui fait la surchemise

La matière d’une surchemise est aussi ce qui fait d’elle une surchemise. Idéalement, elle est plus épaisse qu’une chemise et moins épaisse qu’une veste. Mais pas forcément. Quant à sa composition, tout est permis du moment que l’étoffe n’est ni trop habillée, ni trop fine : laine, coton, velours, jean, chambray...

La coupe obéit à une seule règle : elle doit être droite, on exclut totalement, absolument, définitivement d’utiliser en guise de surchemise une chemise classique dotée d’échancrures sur les côtés puisque c’est précisément elles qui permettent à la chemise d’être glissée dans le pantalon. En outre, elle présente un col chemise.

Poche ou pas poches ? Le débat semble faire rage dans les blogs de sape masculine. La réponse est plutôt oui, surtout si vous portez votre surchemise à la place d’une veste. La réponse est plutôt non, si la surchemise reste une couche intermédiaire entre votre tee-shirt et votre manteau. La sobriété de la surchemise sans poches et sa légèreté seront alors les bienvenues.

La surchemise Balibaris

Les modèles de surchemise Balibaris font preuve de simplicité et d’élégance. Parfaites pour les looks pointus, elles proposent des coupes droites dans des étoffes de coton épaisses mais fluides. Le modèle Tribeca se décline dans un velours de coton biologique, avec une coupe plus ajustée, une poche et un col boutonné américain. Fidèles à leur vocation de vêtement caméléon, nos surchemises peuvent être portées boutonnées comme une chemise ou ouvertes comme une veste.

Et parce qu’elles font aussi preuve de sagesse, elles sont toutes façonnées dans des ateliers respectant les normes environnementales établies par GOTS.

Savoir porter une surchemise

La surchemise permet une multitude de styles du plus décontracté au plus recherché. Sa matière va y faire beaucoup, mais aussi ce qu’elle couvre.

En mode week-end par exemple, la surchemise en velours côtelé sera portée ouverte sur un tee-shirt au col rond ou fermée sur un pull à col roulé fin. Par-dessus, on enfilera une veste épaisse et on l’assortira d’un jean.

En mode plus habillé, on la gardera ouverte sur une chemise en popeline au col légèrement ouvert duquel dépassera (à peine) un petit foulard en soie. Par-dessus, un manteau bien coupé. L’astuce : pour casser le côté trop guindé de cette tenue, portez un jean foncé et retroussez légèrement ensemble les manches de la chemise et de la surchemise (pour laisser voir votre jolie montre).